Podcast: Je me mets à mon compte en Suisse Romande, épisode 5: La Prévoyance, 1er, 2ème et 3ème Piliers

#5 La Prévoyance, 1er, 2ème et 3ème Piliers

Vous souhaitez vous lancer en solo et vous vous demandez qu’est-ce que ça signifie en termes de prévoyance? Vous trouvez ici des infos, la transcription du podcast et des liens utiles.

Dans ce podcast, je discute des options entre 2e et 3e piliers et je reviens sur mon choix: en plus de l’AVS, j’ai choisi un 2e pilier avec des cotisations identiques à mon dernier emploi et une assurance PGM dès le 1er jour du 2e mois de maladie je reçois 80% de salaire. J’ai choisi la CIEPP mais il existe d’autres caisses de pension. Par ailleurs, suivant votre profession, vous avez peut-être quelque chose qui est organisé pour vous.

Légalement si la raison individuelle est votre activité principale, vous cotisez forcément pour l’AVS (on paie des acomptes en avance qui sont ensuite mis à jour sur la base de la déclaration d’impôt). Quand vous envoyez votre déclaration d’impôt, vous devez aussi envoyer votre résultat à votre caisse AVS pour l’ajustement.

En tant qu’indépendante, vous n’avez pas l’obligation de vous inscrire à une caisse de pension, vous pouvez mettre votre 2e pilier sur un compte de libre passage (pas vraiment recommandé comme je l’explique dans la vidéo). Vous avez le choix d’organisez vous-même votre prévoyance. Souvenez-vous que quand vous travaillez pour une entreprise, l’entreprise paie 50% de votre cotisation à la LPP (2e pilier). Quand vous êtes indépendante, c’est vous l’entreprise, donc vous payez 50% sur la comptabilité de votre activité (déduction sur votre revenu imposable)et 50% vous payez de votre compte privé (non déductible d’impôt puisque c’est sur le revenu détermine les impôts). Vous trouvez plus de détail dans le podcast Je me mets à mon compte #7 La comptabilité. Si vous choisissez un commpte 3a en tant qu’indéepndante sans 2e pilier, vous pouvez cotisez jusqu’à 20% de votre chiffre d’affaire. Si vous avez opté pour un 2e pilier, vous pouvez cotiser comme les gens qui ont un employeur. De mon expérience, 2e pilier plus pilier 3a, cela revient aussi à peu près à 20% au total. A vous donc de faire vos calculs. En attendant, scrollez, et vous aurez plus d’information au sujet de la prévoyance.

Le site de la Confédération liste les avantages et les inconvénients d’une raison individuelle et il y a aussi une page qui vous explique comment fonder l’entreprise: Entreprise individuelle: pour se lancer en solo. Je vous encourage fortement à lire les informations que vous trouvez sur le site web de la Confédération: elles sont absolument fiables et complètes. C’est vrai que le langage n’est pas toujours très sympa à lire (ça reste formel et pas hyper accessible) mais tous les autres site web qui sont visibles sur Google ne sont que des copies de ce que vous pourrez trouver sur le site de la Confédération (et sur certains sites j’ai vu des erreurs alors fiez-vous à la Confédération).

Je prévois de faire une suite à cet épisode avec une spécialiste de la gestion d’argent et de la prévoyance. Suivez mon channel youtube pour être au courant quand je publierai cet épisode.

Le Podcast Je me mets à mon compte en Suisse Romande-en bref

Le Podcast je me mets à mon compte en Suisse Romande est le seul podcast qui vous parle en 12 courts épisodes des étapes incontournables pour vous mettre à votre compte en Suisse romande. J’ai fait ce podcast parce qu’on me pose beaucoup de question sur la vie à son compte. Beaucoup de gens ont envie de se lancer, mais les informations fiables sont parfois difficiles à trouver. Avec ce podcast, j’espère vous donner des informations fiables et vous donner l’élan de vous lancer.

Les 12 épisodes du podcast Je me mets à mon compte en Suisse Romande sont disponibles sur toutes les plateformes de podcasts et pour vous qui préférez lire, vous trouverez les transcriptions des podcasts sur pilea.ch (ici même).

Commencez par le premier épisode qui vous explique à quoi vous pouvez vous attendre en écoutant ce podcast: Nouveau Podcast: De Quoi Ça Parle?

Retrouvez tous les épisodes et les transcripts à lire (dans chaque article de blog, j’ai ajouté tout un tas de lien utiles vers des ressources supplémentaires): Le podcast Indépendance Day – Je me mets à mon compte en Suisse Romande.

#5 La Prévoyance, 1er, 2ème et 3ème Piliers

Transcription

Bonjour et bienvenue dans le podcast Je me mets à mon compte en Suisse. Romande, le podcast qui vous parle des étapes incontournables pour vous mettre à votre compte en Suisse Romande. Je suis Isaline Muelhauser et à mon compte en tant qu’entreprise individuelle depuis quatre ans. Dans ce podcast, j’aimerais vous parler de la prévoyance professionnelle, prévoyance personnelle et de la perte de gain. 

Les choses qui sont importantes, c’est qu’au moment où vous allez quitter l’entreprise qui vous emploie, la caisse de pension de l’entreprise qui vous emploie va vous demander ce que vous voulez faire de votre deuxième pilier.

Si vous ne prenez aucune décision, votre deuxième pilier, c’est à dire tout ce que vous avez cotisé depuis que vous êtes salarié pour votre deuxième pilier, va être transféré dans un compte qui va être un compte bloqué, auquel ensuite vous ne pouvez plus vraiment changer d’avis et vous dire : non en fait, mon deuxième pilier, j’aimerais le mettre sur un autre compte qui rapporte plus.

Si vous ne prenez aucune décision, par défaut, la caisse de pension de votre dernière entreprise ne va pas garder le montant de votre deuxième pilier, mais elle va le transférer sur un compte de libre passage où cet argent va être bloqué. L’ennui, c’est que si cet argent est bloqué, il va en quelque sorte diminuer de valeur parce que ce que vous avez gagné à un instant T dans quarante ans, ça vaudra probablement beaucoup moins d’argent que ce que vous avez gagné à un instant T. Donc, c’est tout à fait dans votre intérêt de savoir ce que vous voulez faire avec votre deuxième pilier et de le placer dans un endroit où potentiellement votre argent, il peut fructifier. Je pense que c’est une question sur laquelle il faut se pencher de manière vraiment importante parce que même si on a une somme qui aujourd’hui nous semble petite, si on ne fait rien, elle sera forcément encore plus petite plus tard.

En général, vous avez un délai entre quatre à six mois pour prendre cette décision. Vos options c’est ne rien faire, et cet argent va être passé sur ce compte de libre passage où il sera bloqué. Si vous ne voulez pas être en raison individuelle comme je le suis, mais que vous souhaitez être en SARL, vous pouvez utiliser cet argent pour le capital de votre entreprise par exemple ou en SA donc, ce que vous avez cotisé, vous pouvez l’utiliser pour le capital de votre entreprise. Vous pouvez choisir de souscrire en tant qu’entreprise, à une caisse de pension de deuxième pilier de votre choix pour continuer à cotiser. En tant que raison individuelle, on n’est pas obligé de cotiser pour le deuxième pilier.

Ça, c’est des questions que chaque entreprise se pose et auxquelles les entreprises donnent des réponses pour l’ensemble du personnel. Quand vous intégrez une entreprise en tant que personne qui reçoit un salaire, vous allez finalement bénéficier de tous les choix qui ont déjà été faits au niveau de l’entreprise pour l’ensemble du personnel. Vous allez bénéficier de la prévoyance qu’a organisée votre employeur, votre employeuse et vous allez bénéficier aussi, par exemple des congés maladie payés. Ce qui est important en tant que raison individuelle premièrement, c’est vous n’êtes pas obligé de payer un deuxième pilier si vous ne faites rien, votre deuxième pilier, la totalité de l’argent ira sur un compte qu’on appelle de libre passage qui ne rapporte pas grand-chose, voire même rien, sauf erreur. Donc, la meilleure idée c’est de savoir où est-ce que vous allez placer l’argent existant et ensuite de vous dire est-ce que vous voulez continuer à cotiser pour votre deuxième pilier. En tant que raison individuelle, vous êtes uniquement obligé de payer l’AVS donc, ça c’est le premier pilier.

Ensuite, vous pouvez choisir si vous voulez payer du deuxième pilier ou si vous voulez payer un troisième pilier qui serait un pilier bancaire ou un pilier d’assurance. De mon point de vue durant la première année, parce que j’avais ce délai, j’avais six mois, je crois, pour prendre une décision. C’était une des questions qui m’a administrativement le plus occupé, parce que c’est une question qui est vraiment essentielle, parce que les résultats de cette considération, finalement, ont des conséquences dans le futur.

Si on ne s’est pas assis une fois pour s’interroger. Qu’est-ce qu’on souhaite de notre prévoyance et qu’est-ce qu’on souhaite pour nos vieux jours ? C’est assez difficile de se positionner sur cette question. De mon de mon côté, c’est au moment où j’ai quitté l’entreprise qui m’employait où je me suis vraiment assise et je me suis dit : comment est-ce que je souhaite organiser cette prévoyance ? Si vous souhaitez continuer à cotiser pour votre deuxième pilier, vous pouvez. En général les deuxièmes piliers c’est quelque chose vraiment que je dirais qui fonctionne bien pour les gens qu’on appelle risk-averse donc, si vous n’avez vraiment pas envie de prendre de risque, en général, votre argent ne va pas faire des bébés, des millions de bébés disons il ne va pas se multiplier terriblement. Par contre vous allez avoir assez la sécurité de savoir qu’il va se multiplier au même taux que ce que vous avez.

Vous pouvez choisir. En fait, ce qui se passe, c’est qu’il y a des entreprises de caisses de pension pour les entreprises et vous, en tant que raison individuelle, vous pouvez les contacter en tant qu’entreprise et il y a dans ma caisse de pension une sorte de paquet de prestations dans lequel j’ai choisi comment est-ce que je vais cotiser pour mon deuxième pilier. Dans ce paquet de prestations, j’ai aussi choisi d’ajouter ce qu’on appelle la PGM qui est la perte de gain.

Question intéressante, c’est, de mon point de vue si vous êtes un peu comme moi, vous ne voulez pas prendre de risque,  j’ai choisi de continuer à cotiser la même chose que dans ma dernière entreprise, parce que, de mon point de vue, je voulais prendre un risque. Je prends un risque de créer une entreprise, par contre, je ne voulais pas que ce risque ait trop de répercussions dans le mois, qu’il se projette dans quarante ans. Donc, j’ai choisi de continuer de cotiser la même chose que lorsque j’étais dans ma dernière entreprise. Par contre, bien entendu, je suis une raison individuelle, donc je suis à la fois mon entreprise et moi en tant qu’individu.

Ça veut dire que quand vous êtes employé d’une entreprise, vous avez votre entreprise qui vous paye la moitié de la cotisation du deuxième pilier, ça veut dire que sur votre certificat de salaire, la déduction c’est uniquement la part que vous payez tandis que, quand vous êtes une entreprise individuelle vous allez payer la part complète. Vous payez en fait la part employeur employeuse et la part individu et vous avez sur votre comptabilité seulement la part employeur employeuse que vous pouvez déduire. Sinon la part que vous payez en tant qu’individu c’est quelque chose qui est à vos frais en tant que personne. C’est ce que vous payez à votre deuxième pilier. C’est seulement à moitié déductible de vos revenus. 

Ensuite, il y a une chose très importante qui est proposée avec cette question de prévoyance, deuxième, troisième pilier, c’est la PGM. La PGM, c’est la perte de gain. C’est est-ce que vous allez recevoir de l’argent quand vous êtes malade. Si vous voulez de l’argent le premier jour de votre maladie, ça va vous coûter plus cher que si vous voulez recevoir de l’argent le trente et unième jour de votre congé maladie par exemple. Il faut savoir que chaque entreprise a pris cette décision. C’est quelque chose par exemple qu’on ne se rend pas du tout compte, c’est quand on prend un jour de maladie, l’entreprise qui nous emploie nous paye et soit elle nous paye, c’est à ses frais qu’elle nous paye le jour où on n’est pas là, soit elle a souscrit à une assurance qui va nous payer, par exemple le premier jour du deuxième mois d’un congé maladie prolongé.

De mon point de vue c’est évidemment un calcul assez difficile parce que de nouveau, on doit un peu se dire : si je me casse une jambe, qu’est-ce que je fais ? Quel va être mon revenu, combien de temps je peux vivre ? La perte de gain par exemple, il y a des forfaits assez classiques où on reçoit huitante pour cent de son salaire le premier jour du troisième mois d’une maladie.

Ça veut dire que malheureusement, si on est touché par un grave accident ou une maladie longue durée, on va quand même recevoir une partie huitante pour cent de son salaire. 

Le deuxième pilier, la perte de gain on annonce ça ne fonctionne pas comme l’AVS parce que l’AVS c’est à posteriori, on va payer un pourcentage sur notre revenu.

Ça veut dire qu’une fois qu’on conclut notre déclaration d’impôt, on envoie nos résultats d’affaires à notre caisse AVS et la caisse AVS va nous demander de l’argent en plus si on n’a pas payé suffisamment pendant nos acomptes durant l’année ou nous donner de l’argent, nous rendre de l’argent si par exemple on avait prévu plus d’argent mais en fait on a gagné moins. Imaginez que L’AVS c’est un petit peu comme les impôts, on paie des acomptes en cours d’année et puis ensuite c’est réajusté par rapport à notre chiffre d’affaires.

Différence avec le deuxième pilier, c’est que le deuxième pilier couplé avec la perte de gain, la PGM, on va choisir le montant sur lequel on va payer, un pourcentage qui va aller dans notre caisse, dans notre fond de deuxième pilier et le montant qui va déterminer si on a un congé maladie prolongé, qui va déterminer le huitante pour cent de salaire qu’on reçoit. Donc, en fait dans ce cas c’est mieux en quelque sorte, même si ça coûte plus cher, c’est mieux de pronostiquer un peu plus d’argent en moyenne que ce qu’on gagne, sachant que si on a un congé prolongé on va gagner que huitante pour cent de ce qu’on aura prévu.

Ça c’est la partie, je dirais à comprendre qui est la plus lourde. En tout cas, pour moi, c’était vraiment difficile. Souvenez-vous, vous devez décider ce que vous faites avec votre deuxième pilier où est-ce que vous allez mettre l’argent existant. Vous allez décider si vous voulez continuer à cotiser pour votre deuxième pilier et si oui, vous allez décider pour quel montant.

Ensuite, vous allez décider si vous souhaitez une assurance perte de gain et de nouveau cette assurance perte de gain si oui, pour quel montant vous vous assurez vous-même. Il faut réfléchir que l’assurance perte de gain, c’est comme une assurance en fait, c’est comme l’assurance ménage où on donne une somme et on assure cette somme et ensuite on reçoit en cas de problème une part de cette somme.

Donc, vous allez devoir aussi dire pour combien d’argent vous voulez vous assurer en cas de congé longue durée. 

Ensuite, il y a la question du troisième pilier, donc là est-on vraiment dans le flou par rapport à ces questions de prévoyance ? J’ai interrogé d’autres personnes que je connaissais, qui avaient elle-même aussi une entreprise comme moi en raison individuelle, et j’ai reçu des informations très partagées. Il y a des gens qui étaient à fond : « Moi c’est mieux le troisième pilier parce que j’arrive mieux à déduire des impôts et le troisième pilier ça me convient je ne fais pas de deuxième pilier ». Il y a d’autres personnes qui m’ont dit « Non moi je fais que l’AVS parce que tout le reste ça coûte trop cher ».

Puis il y a d’autres personnes. Moi, j’ai choisi mon propre chemin de me dire non. J’aimerais garder quelque chose que j’estimais de tout à fait acceptable et standard qui ressemblait à ce que j’avais précédemment. J’ai trouvé assez difficile d’avoir des informations claires. Premièrement, parce que on prend cette décision en raison du délai du deuxième pilier. J’ai dû prendre cette décision avant d’avoir réalisé une année civile complète de chiffre d’affaires. Ça veut dire que je n’avais pas encore de données vraiment très complète sur comment ça allait se passer dans ma vie d’indépendante d’un point de vue totalement chiffré. Donc, je n’ai pas de data, de données chiffrées qui me permettent de prévoir justement à quoi est-ce que ça va ressembler et ensuite, étant donné que j’ai dû prendre cette décision en raison de ce délai de six mois du deuxième pilier, aussi avant d’avoir rempli ma déclaration d’impôt pour la première fois en tant que raison individuelle. Ça veut dire que je n’avais de nouveau pas de données qui me permettait vraiment de savoir si je remplis mon vos taxes je n’ai pas fait mes tests sur vos taxes pour vraiment savoir à quel point c’était intéressant ou pas. Ce qui se passe aussi, c’est que ce que j’ai trouvé un petit peu désagréable, c’est que au moment où on pense souscrire à un troisième pilier, c’est assez difficile parce que souvent c’est des gens qui font du courtage en assurance et finalement prétendent donner des informations transparentes, mais les informations, ne sont pas si transparentes.

Parce qu’en fait, sur un deuxième pilier, quelqu’un qui fait du courtage en assurance, courtier ou courtière en assurance sur un deuxième pilier, cette personne ne gagne rien. Par contre, sur un troisième pilier bancaire ou d’assurance, cette personne, elle va être rémunérée par la banque ou l’assurance qui lui demande d’amener du travail.

Finalement, j’ai trouvé que les informations que je recevais de la part de ces personnes étaient biaisées et je ne me sentais pas en confiance pour totalement avoir ces discussions. Une chose qui m’a beaucoup aidé, c’est que j’ai travaillé la première année avec un fiduciaire. Ce fiduciaire, j’ai payé son temps de travail, ce qui signifie qu’il n’avait pas d’intérêt à m’orienter plus vers un deuxième pilier ou un troisième pilier. Finalement, il m’a plus aidé à évaluer les pour et les contre de cette situation de manière assez factuelle et transparente, sans vraiment me pousser absolument à prendre un troisième pilier sur une assurance qui peut être ne me convient pas.

Je dirais ça, c’est vraiment quelque chose que vous devez prévoir c’est vous allez devoir demander des offres à des caisses de pension. Vous allez peut-être aussi demander des offres à des banques, aussi à des assurances pour le troisième pilier et vous allez devoir réfléchir à regarder ces différentes offres de deuxième pilier, de PGM, de troisième pilier bancaire, assurance et prendre une décision.

Ça, c’est vraiment quelque chose qui prend du temps parce que si on n’est pas spécialiste en assurance ou spécialiste fiscal on doit prendre le temps de s’asseoir, de lire les petits caractères, de comprendre en quoi la déclaration d’impôt va changer avant qu’on ait une année complète et qu’on soit en train de la faire peut-être pour pouvoir prendre ces décisions avant le délai du deuxième pilier.

Quand vous pensez, vous vous préparez à dire, je veux travailler en tant que raison individuelle, en tant que activité principale. Souvenez-vous que vous avez cet aspect très important, administratif, de prévoyance personnelle et perte de gain qui finalement n’est pas du tout salarié. Donc, vous n’êtes pas en train de gagner de l’argent pour vous-même et votre entreprise, vous n’êtes pas en train de faire du travail clientèle, mais néanmoins c’est des heures de travail que vous allez passer et du temps auquel vous devez répondre, vous devez répondre à ces questions essentielles et finalement ne pas y répondre et laisser les choses se choisir par défaut c’est plutôt en votre défaveur par rapport à ce compte de libre passage pour votre deuxième pilier. 

Prenez le temps, gardez ça en mémoire. La bonne nouvelle dans cette histoire, c’est que vous allez choisir une fois. Cette question de prévoyance, si vous y réfléchissez bien, cette question est passée, dans le sens que la deuxième année où vous allez travailler troisième quatrième, c’est du temps que vous investissez une fois vous allez prendre vos décisions et ensuite vous n’avez pas besoin de vous poser la question à nouveau. Donc, c’est du temps que vous allez devoir faire pendant la première année, mais après, c’est fait, c’est bien. Bien sûr, vous pouvez toujours les troisièmes piliers si vous n’en avez pas, vous pouvez refaire plus tard, etc.

Disons c’est des questions qu’on se pose et auxquelles on répond pour son entreprise mais une fois qu’on y a répondu, on a déjà une bonne base solide. 

Ça, c’était les quelques points importants par rapport à cette prévoyance personnelle et la perte de gains. Les maîtres mots c’est deuxième, troisième pilier et PGM. Je vais ajouter quelques liens utiles sur PILEA.ch. Sur PILEA.ch vous trouvez la transcription de cet épisode pour pouvoir relire avec les liens utiles. Je vous souhaite d’excellentes réflexions et beaucoup de succès et je me réjouis de vous voir dans le prochain épisode.

Isaline

SEO nerd & Content Strategist